Alcool, tabac, drogues… Au-delà de l’impact individuel, les conduites addictives représentent un enjeu important pour les entreprises en termes de santé et sécurité : absentéisme, risque d’accident accru… Comment aborder ce sujet délicat au sein de sa structure et mettre en place une démarche de prévention adaptée ?

Conduites addictives, de quoi parle-t-on ?

La notion de conduites addictives comprend l’ensemble des addictions. Elles peuvent prendre plusieurs formes : dépendance aux substances psychoactives (alcool, tabac, drogues illicites, médicaments) mais également les addictions comportementales, sans substances psychoactives (au jeu, par exemple).

Comment prévenir les conduites addictives dans le cadre professionnel ?

Une démarche de prévention des conduites addictives peut s’appuyer par exemple sur :

  • Identifier et agir sur les facteurs de risques liés au travail : Certaines conditions de travail peuvent favoriser les conduites addictives : les risques psychosociaux, certaines organisations du travail comme les horaires atypiques, les contraintes physiques…
  • Encadrer les consommations dans l’entreprise : : Le règlement intérieur ou la note de service peuvent être des moyens de formaliser les règles à respecter.
  • Organiser la prise en charge d’un salarié qui présente un comportement inhabituel : Définir la conduite à tenir, informer tous les salariés régulièrement de ces recommandations, prévoir la suite à donner lors du retour au poste…
  • Sensibiliser les travailleurs : Les informer des risques des conduites addictives, rappeler les aides disponibles et la réglementation en vigueur.
    Retrouvez les affiches et dépliants d’information proposés par l’INRS et les outils du mois sans tabac !

    Source : INRS

Le SSTMC vous accompagne dans votre démarche !

Nos équipes sont à vos côtés pour vous conseiller et répondre à vos questions. Nous pouvons vous proposer un accompagnement spécifique pour prévenir les risques liés aux conduites addictives, vous aider à évaluer ces risques au sein de votre structure et les intégrer dans votre DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels) ou encore réaliser des sensibilisations collectives au sein de votre structure. Parlez-en avec votre médecin du travail !